Enfin des vaccance... [LIBRE]

Elle sourit en l'écoutant. Son récit était touchant, mais elle ne pouvait pas vraiment dire qu'elle ressentait les mêmes choses que lui à ce sujet. Son tempérament l'aidait beaucoup pour ça.

- Quand je vois Joseph je suis près de lui. je lui parle, je le touche même. Bien sûr c'est plus du tout comme avant... Mais je ne sais pas... Je n'ai pas cette impression de ne pas pouvoir l'approcher... Si, je l'aie. Mais j'ai trop envie de le faire. Alors je vais vers lui, je prend sa main dans la mienne, je pose mes lèvres sur sa joue. j'essaie de ne rester qu'une simple amie et je crois que j'y arrive plutôt bien. Même si c'est difficile pour moi et il ne me facilite pas vraiment les choses. mais je suis incapable de rester à distance. C'est comme si une force indescriptible en lui m'attirait malgré moi. Et puis, tu sais bien, à ce genre de forces, Norah Richardson ne résiste pas bien longtemps.

Elle sourit, se moquant un peu d'elle-même elle se trouvait dérisoire et ridicule. Mais elle avait conscience d'être comme ça et qu'elle ne se changerait pas...

- Que tu m'as vue à la télé!! S'exclama-t-elle, ayant soudainement retrouvé son sourire des grands jours. Sebou m'a demandé de défiler pour sa collection. Non, ne lui dit pas ça. Je pense que tu peux déjà dire "bonjour" et puis, "comment ça va". Après vous pourrez embrayer sur "ça va pas" puisque chacun sait que ça ne va pas. Dit-lui simplement qu'il te manque. Je t'aurais bien prèté un peu de couilles mais j'en ai pas sous la main. Va falloir que tu prènes sur toi et que tu fonces, mon p'tit gars. j'veux pas te faire de mal et j'ai pas envie que qui que ce soit t'en fasse. Mais là, il faudra bien que quelqu'un bouge et tu sais, comme moi, qu'il est trop fière pour le faire lui-même. L'avenir du monde repose sur toi! Affirma-t-elle, grimaçant comme une folle.

Elle ne voulait pas seulement lui donner un conseil. Elle voulait le faire rire et l'encourager autant que ça lui était possible. Il avait besoin d'aide et elle voulait aider.

- Ce n'est pas le mien tu sais. Je fais ça pour Seb', parce que ça fait deux mille cinq-cent fois qu'il me le demande et que ça commence à m'énerver!

Elle éclata de rire. Ce n'était pas vraiment la raison, mais ça en faisait sûrement partie.

- Mais je ne veux pas défiler. Un défilé de mode c'est trop impresonnel et dénué de sentiments. On ne peut pas parler, on ne peut pas chanter, on n'a même pas le droit de faire les mouvements qu'on veut. Il faut juste marcher, ne pas sourire, essayer de faire en sorte que tout le monde voit... Ca n'a pas d'atrait à mes yeux. J'ai beau être une fervente suivante de la mode, je n'aime pas vraiment les défilés. Je ne pourrais pas être manequin. Et je n'ai pas besoin d'argent, alors...

Elle haussa les épaules et sourit. Elle savait que lui était manequin, mais elle ne se dérangerait pas pour lui dire ce qu'elle pensait. Elle était comme ça, il le savait parfaitement.

Elle sourit.

- T'inquiète on a tous nos petites expressions qu'on utilise tout le temps, qu'elles viennent de nous-même ou de personnes qu'on cottoie.

Elle jeta un coup d'oeil à sa montre et sursauta.

- Merde! Oh mon Dieu, à rester discuter avec toi, j'ai compplètement zappé que j'avais une répet avec sasha dans cinq minutes au Kimmel! j'suis venue à pieds et ma Mini est à l'appart... Je serais jamais à l'heure! S'exclama-t-elle dans un éclat de rire, en se levant précipitament. Je vais devoir t'abandonner ici, j'suis désolée Petite Chose...je dois filer. Shakespeare n'attend personne, le temps l'a déjà tué!